Mon histoire familiale est un récit empli de vides. Rwanda, Biélorussie, Nord de la France. Je cherche la maison dans laquelle mon père à grandi. Je cherche une maison qui n'existe pas. Si l'on peut venir d'un pays sans lui appartenir, quand on perd son pays, que devient sa maison ?
En mélangeant course, danse, ainsi qu’un monologue écrit en collaboration avec des jeunes de Roubaix, ce projet creuse sur toute l’ambivalence et la difficulté de notre obsession de l’efficience.
Dans ce home movie expérimental, je rends hommage à l'une des compositions orchestrales de mon grand-père : The Legend of Tibrogargan. La légende aborigène qui a inspiré son oeuvre est une histoire de famille, elle inspire à mon tour ma vision de ce territoire archaïque et anciennement colonisé.
Préparant un départ pour New York, l'héroïne retrace l’histoire de sa fascination pour une ville qu’elle n’a encore jamais visité : un rêve qui tire son intensité dans l’addition de fantasmes inspirés par des produits d’une pop culture, dont elle fut très précisément la cible commerciale.