Essai Art Vidéo #4

Dans une série de tableaux poétiques et visionnaires inspirés par l’univers de l’écrivain André Pieyre de Mandiargues, quatre jeunes femmes se livrent à des exercices de divination.

Sur un fond de mélancolie, cette pièce chorégraphique transposée au cinéma, évoque une époque dans laquelle la question de liberté ne se posait pas.

Si nous cherchons au-delà de notre propre vision, en deçà des contraintes et de nos besoins primaires, si nous cherchons plus grand que nous-même, c'est pour mieux rencontrer un tout composé de cette multitude d'individualités séparées cherchant en secret leur ultime point commun : l'humanité.

Deux jeunes hommes assis au sommet d'une colline. L'un d'eux lit un livre, l'autre est plongé dans ses pensées. Tous deux attendent. Un signe ? Un événement ?

Le soir, un groupe d’hommes se réunit sur le stade d’une école d’élite qu’ils ont autrefois fréquentée. Certains d’entre eux sont les grands gagnants de cette société nouvelle. Colons sur leurs propres terres, ils détournent les yeux pour ne pas voir la gangrène qui s’y forme.

"Je me trouvais sur le rebord de la vallée d'abîme douloureuse."