Composé en un seul plan séquence, le film s’interroge sur l’invisible et le visible, en créant un hors-champ dans le champ, évoluant au gré du temps, jusqu’à ce que l’image disparaisse totalement. Cette disparition s’achève avec le retentissement de la sirène du premier mercredi du mois, mais qui avec l’actualité des guerres de ces dernières années, se charge alors d’autres affects. Dès lors, le spectateur se demande de quoi découle réellement cette impossibilité à voir ? Quel brouillard s’agite là sur le monde ?