À partir du poème chorégraphique pour orchestre de Maurice Ravel, Thomas Hauert réalise une composition abstraite dans laquelle l’interpénétration et l’espace mental entre les interprètes sont vécus comme une volée d’oiseaux qui déchaîne la complexité de ses figures, sans chef d’orchestre et sans plan préétabli. Les harmonies, les mélodies, les contrepoints sont traduits, amplifiés ou déviés physiquement par les danseurs. Les rythmes voyagent de corps en corps pour former de captivantes polyphonies de mouvement, une dynamique à laquelle Thierry De Mey a répondu dans le film : il met ici en place la rhétorique tourbillonnante de l’acrobatie.
Arte
Eroïca Productions