La Nuit minuscule est une expérimentation autour de scènes non-utilisées de l’un de mes précédents films, Le Dos Rouge. Sigrid Bouaziz, quasiment absente du montage final du premier film, en est ici le centre, la voix et le visage. Ces séquences de travail entre un metteur en scène et une actrice, déformées par les insomnies du cinéaste, son état second, forment une sorte de rêve éveillé et obsédant, ou, alors, peut-être, qui sait, une nuit. Minuscule.