Ma famille libanaise #3

  • Dimanche 20 juin à 14h15 au Ciné 104 à Pantin
  • Réservation

Séance suivie d’un autoportrait inédit

Mes amis de Beyrouth me racontent librement et dans le détail leurs expériences sexuelles les plus secrètes, les plus ardentes, les plus obsessionnelles... Le film se déroule sur un écran noir, ponctué de temps à autres par les images d'un vieux film Super 8 montrant une jeune femme timide se dénudant.

Farouk Arbid, mon oncle pourrait jouer un des personnages des Affranchis de Martin Scorsese, sauf qu’il n’aime pas être filmé... Il aime cuisiner, recevoir les gens, les écouter parler de leurs problèmes et leur rendre service. Il fait de la politique. Je l’ai poursuivi dans son grand appartement de Beyrouth. Je n’ai pas pu trop l’approcher, mais j’ai le détail de ses recettes préférées…

Fabiola Alouf Arbid, ma cousine, raconte l’addiction de la famille au jeu. « Cette maladie génétique », comme elle la définit. Grande joueuse elle-même, elle a connu l’âge d’or du casino Le Doyen, casino le plus huppé de Beyrouth dans les années 80, qui appartenait à son père. Elle a vécu la ruine de sa mère, celle de mon père et de toute leur fratrie, au Doyen et sur d’autres tables de jeu. Ma cousine déteste le casino, mais elle continue à jouer encore...