Artavazd Pelechian

Pour une libre interprétation « Le cinéma s'apparente à la fois au télescope et au microscope. Pour certains de mes films, je l'utilise comme un télescope, pour d'autres (Fin en étant l'illustration) comme un microscope. La métaphore que l'on peut voir dans ce film ne m'intéresse que secondairement, ça n'est qu'une infime partie du contenu. La particularité de mes films est qu'ils ne délivrent pas de message. J'envoie des signaux qui atteignent le conscient ou l'inconscient des spectateurs qui commencent alors à fonctionner pour donner un sons aux images. Si pour le spectateur, ce film représente une métaphore, c'est son interprétation et non la mienne. Fin et Vie ont des thèmes différents mais je ne peux pas imaginer qu'ils soient projetés séparément. Je souhaite qu'ils soient montrés ensemble et dans cet ordre. Avec ces deux films, j'ai tenté d'atteindre une sorte d'épure avant de faire un saut important avec Homo sapiens, mon prochain film. »