PROPOSITIONS COMMUNES POUR UN AUTRE CINÉMA. Il existe un cinéma économiquement sobre, réfléchissant un environnement de travail (éco)responsable et revendiquant sa singularité esthétique. Soucieux de mieux l’accompagner, professionnel·les et chercheur·euses viennent présenter leurs constats et propositions s’agissant des dispositifs de soutien aux productions légères, des particularités de ce type de production en régions, de la dé-verticalisation des relations de travail et de la visibilité des films peu ou pas financés.
du 07/06/25 08:00
au 07/06/25 10:00
Ciné 104
104 Avenue Jean Lolive
93500 Pantin
Gratuit
Les films produits dans une sobriété économique, aussi appelés cinéma pauvre, indépendant, sauvage,
autonome, guérilla ou de contrebande, revendiquent la singularité esthétique et la portée écologique et
politique de leur fabrication. S'il s'agit parfois de faire malgré les contraintes économiques, nous
proposons de penser cette économie comme une force de proposition de nouvelles formes filmiques et
d’inventivité en termes d’organisation du travail, un parti-pris répondant à la nécessité de produire et
fabriquer autrement dans la perspective d’un cinéma engagé et (éco-)responsable, et le contexte d’un
secteur culturel en crise.
Réunissant professionnel·les et chercheur·ses, quatre groupes de travail viendront présenter leurs
constats et propositions, en discussion avec le public, pour mieux défendre, accompagner, soutenir et
diffuser ce cinéma, autour de différents thèmes : les dispositifs de soutien aux « productions légères »
ainsi que la viabilité de ces systèmes économiques pour les films et ceux et celles qui les font, les
particularités de ce type de production cinématographique en régions, la dé-verticalisation des relations
de travail, enfin la visibilité des films peu ou pas financés.
Une proposition d’Eugénie Zvonkine (université Paris 8, réalisatrice), Cécile Sorin (université Paris 8),
Marguerite Vappereau (université Bordeaux Montaigne), Émilie Lamoine (université Paris 8, réalisatrice)
et Ariane Papillon (université Paris 8, réalisatrice), dans le cadre du Programme national de recherche
Industries culturelles et créatives (PEPR ICCARE).