Samuel Albaric

Après des études aux Beaux-arts de Cergy, je réalise mon premier film Gaza, souvenirs (2008). En m’inspirant du premier paragraphe de La Peste d’Albert Camus, je raconte des histoires de travail, d’amour et de mort dans la bande de Gaza. Ainsi, je commence à élaborer mon écriture. Ce qui m’intéresse c’est les belles histoires que les gens se raconte pour affronter mort. Très attaché au réel, je suis un cinéaste de la parole, j’aime que mes contemporain me content leur vie, pour m’en emparer et créer du récit. Je réalise ensuite un film pour la télévision Des étoiles et des hommes (2009) qui dresse le portrait d’un service d’astrophysique avant le lancement d’un satellite révolutionnaire. Parallèlement je suis photographe et iconographe de presse. Je réalise énormément de films institutionnels dans le domaine social pendant une longue période. Je considère cette étape, à la manière d’un musicien, comme une façon de faire des gammes, je développe ainsi une méthode d’enregistrement de la parole que j’espère personnelle. Puis en 2012, j’élabore un web documentaire sur les sans abris avec la fondation Abbé Pierre en partenariat avec le CNC. J’entre ensuite au Master pro métiers du film documentaire de l’université d’Aix en Provence pour finaliser ma formation dans le documentaire et préciser mon écriture. En 2013, j’abandonne complètement la photographie pour me consacrer à la réalisation de mes projets. En 2016, je travaille avec Wajdi Mouawad au Théâtre de la Colline autour d’un projet sur la parole des adolescents. En 2017, je travaille sur une adaptation de l’Odyssée avec des migrants, et je signe deux films pour France 2 autour de la question des réfugiés Syriens au Liban.

Réalisations passées à Côté Court